Oyé,oyé braves gens
il est enfin là !!
Le background du GN de la meute qui se jouera du vendredi soir 6 aout au 8 aout 2010
Ce back sert de débrieffing 2009 et départ du 2010
Nous jouerons le troisième opus de notre saga, pour les joueurs qui veulent une remise a niveau, faites moi une demande des anciens back
Chacun pourra reprendre son ancien personnage et le faire évoluer ou en créer un nouveau
Parmi les rôles ou factions disponibles, tout est jouable, mais nous cherchons en particulier des joueurs et joueuses voulant jouer se qui suit/
- une maison de charme et de jeu, jusqu'à 10 personnes
- de nouveaux cultes, de 3 a 6 personnes
- une guilde de garde du corps
- des marchands ( a vous de trouver vos matières à vendre, plantes, pierre, élixir, potions, etc ...)
- des mercenaires
- des miliciens
- des gens peu recommandables
- un bibliothécaire et ses scribes
Et tout autre personnage qui peut vous faire plaisir
prochainement, nous vous fournirons le livret de règles, qui restera le même que l'an passé dans les grandes lignes, ainsi que les tarifs en vigueur
Pour toute demande de perso, contactez moi sur mon mail ou sur le forum de l'asso
Je suis aussi a la recherche de PNJ
Bonne lecture et à bientôt
L'ODE AU SEIGNEUR
Beaucoup répondirent a l’appel du roi de Faret et nombreux rallièrent sa cause, pour défendre ce qui restait des terres du royaume, encore vierges du passage des demi-dieux. La tâche fut rude pour concilier intérêts du royaume et intérêts privés. De vieilles rancœurs refirent surface et les querelles intestines entre Faret et Cariga resurgirent au grand jour, et pendant que le chaos avançait, nos deux dirigeants se faisaient la guerre.
La venue des chevaliers de l’ordre du Flux, sorte de paladins de lumière, permis au roi d’asseoir sa position et de rallier nombre de partisans. Cela ne laissa aucune place pour les doléances de Cariga, l’indépendance et assurer seul l’expansion de son Duché.
Le sang coula malheureusement une fois de plus, celui de l’archimage, du roi et celui de la princesse. Seule Cléanthe de Faret échappa au massacre de la famille royale, mais peut-on parler de massacre car on constata leur disparition mais aucun corps ne fut trouvé. Soutenu par Aghanazar l’ermite, Cléanthe rallia à sa cause les paladins de la griffe de givre, défenseurs de la grande Larme gelée. On les prit pour des soldats du chaos, alors que la pierre qui trônait dans leur camps était en fait la gangue protectrice de Palhyanos, créature originelle bienveillante, qui pour se protéger de la folie de ses frères pris cette forme.
L’ermite réécris les Livres et les donna à Palhyanos qui renvoya dans les lymbes les autres demi-dieux.la paix revint au royaume de Faret.
Les hommes firent taire leurs querelles, commencèrent à pleurer leurs morts et décidèrent de rebâtir les villages.la tâche sera longue et prendra des années.
Le duc de Cariga fut renversé et on le remplaça par Varedine, qui
demanda la main de Cléanthe pour lui permettre d’accéder au trône de Faret.les paladins, eux, devinrent les gardes de Cléanthe et remplacèrent les miliciens du royaume maintenant en trop petit nombre, en attendant que les choses redeviennent plus claires.
La vie repris donc son cours, l’auberge des «Patin Frères et Frères » devint un lieu de rencontre entre les peuples. On y croise aussi bien des nobles que des paysans, la pitance y est toujours aussi bonne et l’hypocras y coule à flot, mais ils ne voient pas d’un très bon œil l’arrivée de ce lieux de dépravations qu’est la maison de charme et de jeu, installée nouvellement dans l’enceinte du château.
Notre grand alchimiste est retourné à sa cueillette, accompagné de sa dame, maintenant que les bois sont plus sûrs. L’ermite, quant à lui, est retourné se fondre dans la nature, ne revenant que rarement au château. Notre Vigyl a enfin retrouvé Rufus, le chiours s’était entiché d’une femelle de sa race.
Beaucoup partirent dans la forêt pour retrouver le Roi et sa suite, mais aucune recherche ne fut couronnée de succès.
Des cultes nouveaux firent bientôt leur apparition au Faret. Des compagnies de marchands amènent le nécessaire et mercenaires et gardes du corps sont plus présents que jamais. Les convois ont besoin de leurs services pour protéger les marchandises.
On parle souvent à la taberge de convois qui ne sont jamais arrivés à bon port et de tas de cadavres empilés sur les routes, de chariots brûlés et de bien d’autres exactions. D’autres parlent aussi de voix qui parlent dans les bois de Faret.
On y a vu dernièrement des assemblées d’hommes encapuchonnés qui psalmodiaient dans la pénombre. Aghanazar est d’ailleurs très soucieux du problème, il n’aime pas beaucoup que des gens s’invitent sur ses terres et sa colère pourrait se déchaîner une fois de plus. Les mémoires se souviennent encore de son Punisher.
Et Palhyanos me direz-vous ?
Il resta dans les alentours du château et eut de longues conversations avec l’ermite qui semblait très inquiet. Un jour un bûcheron le vit même très en colère après Palhyanos, et prêt à faire trembler le sol avec son arme.
Cet équilibre, fragile certes, mais présent, semblait convenir a tout le monde, mais rien ne dure eternellement.une nuit, alors que la fête battait son plein en face de l’auberge, on entendit dans les bois une longue plainte, lugubre et grave mais surtout remplie de douleur et de haine.
Les conversations se turent, les mains glissèrent vers les armes pendues aux ceinturons, et tous comprirent immédiatement que le calme allait être balayé par la tempête.
On ferma les portes du château, sonna l’alarme et tous ceux qui pouvaient se battre brandirent leurs épées. Le silence se fit et la nuit redevint calme.
Au petit jour, une compagnie de soldats, accompagnée par des prêtres et des mages, arpentèrent les chemins, vallons et collines. Mais quand ils arrivèrent à proximité de la mine de jade, le groupe se figea. Le corps d’une jeune femme gisait, ouverte du menton jusqu’au nombril, les viscères posées autour d’elle, formant un pentacle de sang.
Ce rituel ressemblait à un avertissement, la barbarie qui régnait sur le lieu ne laissait aucun doute sur les auteurs de ce massacre. C’étaient des démonistes.
Les hommes rentrèrent au château, porteurs de cette terrible nouvelle. Cléanthe envoya quérir Aghanazar et Palhyanos, mais on ne trouva aucun des deux. Les mages et prêtres se réunirent, les alchimistes, il fallait trouver l’origine de la barbarie et punir ses auteurs. La nuit commencait à tomber sur le monde, l’atmosphère qui régnait dans les bois se fit plus dense, presque palpable, les bruits nocturnes se firent plus discret qu’à l’accoutumée.
Un homme sonna la garde, une ombre avançait sur le chemin menant au château, la milice commença à se masser à la porte et attend de voir qui vient…