Cet épisode se passe dans l'opus de 2009
Dimanche matin, 8h00, la 18e compagnie du Lyonnesse (alias Compagnie d'Azur) se présente à l'état major, qui l'envoie défendre le fort bleu.
Environ une heure plus tard, alors que nous scrutons avidemment la plaine du haut des remparts, des soldats apparaissent dans l'ombre des arbres. Point d'ennemi parmi eux, mais plusieurs compagnies de renfort menées par le propriétaire du château lui-même !!!
Bien qu'un fort parti rouge faisant route vers le fortin ait été repéré par nos éclaireurs, les lyonnois étant beaucoup trop nombreux pour ce bastion, nous sommes mandatés ainsi que la Compagnie des Gués, pour défendre deux carrefours stratégiques dans la forêt.
Une vingtaine de minutes après avoir pris position à la croisée de chemin qui nous a été désignée, une clameur nous parvient, suivie d'un messager qui nous prie de faire route sans tarder pour porter renfort à nos amis assiégés.
Sachant que le fort est bien défendu, nous allons chercher les Gués avant de nous précipiter à leur aide.
Notre bataillon sort alors des tréfonds de la forêt, les lanciers Gués parfaitement alignés derrière la ligne de boucliers d'Azur, et c'est au pas de course que nous chargeons vaillament les nombreux archers du Dahaut. Ceux-ci, tellement occupés à arroser nos compagnons, ne nous voient que trop tard et se font balayer.
Nous poursuivons notre charge inébranlable vers les troupes massées aux environs de la porte.
Leur ligne soutient le choc mais nous gagnons inorexablement du terrain. Malgré une résistance louable, les rouges ne peuvent résister à sortie dévastatrice de la Compagnie des Lions de la 9e.
Pris en étau, leur nombre fond rapidement, et les derniers survivants n'ont d'autre choix que de demander grâce.
De leurs côté, les lyonnois se félicitent et n'ont que peu de morts à déplorer...